Au cours de l'enquête, à laquelle ont collaboré la police judiciaire (PJ) et la GNR, 278 kilos de cocaïne et 3 831 kilos de haschisch, 180 plants de cannabis, 500 000 euros en espèces et "plusieurs armes de guerre" ont été saisis.
"51 comptes bancaires, cinq propriétés, 23 véhicules à moteur et un navire" ont également été saisis et gelés.
Trente et une personnes ont été arrêtées par la Guardia Civil dans les villes espagnoles de Huelva (25), Séville (2), Algeciras (2), Grenade (1) et Malaga (1). Les arrestations ont eu lieu dans le cadre des opérations Linked et Ecolinked.
Les détenus sont soupçonnés de crimes "contre la santé publique, appartenance à une organisation criminelle, possession et port d'armes et stockage d'armes de guerre, blanchiment d'argent, contrebande, falsification de documents, recel et vol d'un véhicule à moteur".
"Les deux enquêtes ont commencé par des informations sur l'existence d'une organisation criminelle très active, avec des liens en Colombie, au Panama et au Portugal, qui se consacre à l'introduction de cocaïne et de résine de cannabis (haschisch) depuis l'Amérique latine et l'Afrique de l'Ouest, tant par voie maritime, en utilisant des conteneurs, des voiliers et des navires à grande vitesse, que par voie aérienne, en utilisant des avions de plaisance ou des avions privés", indique la Guardia Civil dans un communiqué.
L'organisation serait en mesure de mettre en œuvre "six opérations d'introduction de cocaïne simultanément", soit "par différents ports situés en Europe", soit en utilisant des bateaux de plaisance et des vedettes rapides sur les côtes du Portugal et de l'Espagne.
Outre la PJ et la GNR, les opérations, dirigées par le tribunal d'instruction de Huelva, ont bénéficié de la collaboration des autorités colombiennes, panaméennes, américaines, britanniques et françaises, ainsi que d'Europol.
Le Portugal a été, en plus de l'Espagne, l'un des pays où des opérations de terrain ont été menées sur les suspects, aux côtés de la Colombie, de la Guyane, du Panama et de la France.