"Il est important d'aborder la réalité, et dans le tourisme, ce type d'hébergement touristique, qui sont des activités économiques qui parfois et dans certains territoires et villes affectent l'effectivité du droit d'accès au logement", a-t-elle dit, avertissant que le message va aussi aux localités où ce phénomène n'est pas encore perçu comme un problème.
Mme Rodríguez a souligné que ce que propose le gouvernement central, c'est que les communautés et les entités locales "s'attaquent à cette réalité et la gouvernent ; ce que l'on ne peut pas faire, c'est l'éviter, ne pas la voir ou ne pas vouloir la regarder". "Nous devons agir contre cette réalité", a-t-elle déclaré, révélant que c'était l'un des sujets sur lesquels elle avait interrogé la maire de Betanzos, María Barral, lors de sa visite dans cette municipalité.
Mme Rodríguez estime qu'il ne s'agit pas d'une question quantitative, de nombre, mais plutôt que la présence de ce type de logements entraîne une augmentation des revenus locatifs "face à la diminution de l'offre".
"Nous devons organiser cette réalité et lorsqu'il est nécessaire d'interdire, comme l'a fait la mairie de Barcelone, nous devons interdire et nous devons réglementer comme le font les différentes communautés autonomes", a-t-elle assuré.