Le 30e tribunal administratif de Madrid a ordonné l'arrêt des travaux du nouveau parking du stade du Real Madrid.

Cette décision intervient après que les riverains ont fait appel du jugement qui annulait le contrat de concession des travaux de cette infrastructure, dont l'exécution était obligatoire. Le conseil municipal de la capitale étudie le texte, contre lequel un appel peut encore être interjeté.

Ce jugement, daté du 23 mai, a accueilli le recours de l'Association des résidents affectés par le Bernabéu contre l'accord du conseil de direction du 9 mars 2023, qui autorisait le contrat de concession des travaux de construction et d'exploitation des parkings du Paseo de la Castellana-Bernabéu et du Padre Damián.

Le texte soutient que tant l'étude de faisabilité présentée par le Real Madrid que l'étude de faisabilité économico-financière ultérieure préparée par l'administration ont subi "une altération significative" après le processus d'audience publique, "le conseil municipal lui-même ayant introduit d'importantes modifications qui n'ont pas été soumises à nouveau à l'information du public". L'arrêt précise qu'il n'y a pas non plus de "preuves des paramètres de calcul et des résultats obtenus par l'administration", ni d'"étude sur les transports".

Cependant, malgré cette décision non définitive, la suspension de ces travaux n'a pas été rendue effective, de sorte que les résidents concernés ont fait appel avec l'intention de matérialiser cette décision. Comme l'indique le texte, le juge a accepté "en exécution provisoire de la sentence susmentionnée, la suspension des travaux", dont l'autorisation administrative avait été annulée et parce que la poursuite de ces derniers "manque de la justification administrative pertinente qui les autorisait et contrevient à ce qui a été résolu dans la sentence susmentionnée".

Après avoir pris connaissance de l'ordre d'arrêt des travaux dans le parking du stade du club blanc, des sources municipales assurent que les services juridiques de la mairie de Madrid étudieront le texte, contre lequel un recours pourra être déposé dans les 15 jours suivant sa notification.