M. Sánchez a fait cette annonce lors de la conférence de presse qui a suivi la réunion extraordinaire du Conseil européen convoquée pour discuter de la sécurité européenne, de la situation de la guerre en Ukraine et des attentes qui existent pour tenter de parvenir à la paix.

Le chef de l'exécutif espagnol a rappelé les nouveaux outils et instruments mis en place par la Commission européenne pour faciliter les dépenses en matière de défense, y compris l'assouplissement des règles fiscales " afin que tous les Européens fassent un effort pour atteindre ces 2 % ".

Il a donc précisé que tous les pays devaient essayer d'aller plus loin que ce qu'ils avaient précédemment fixé, à savoir l'année 2029, et que l'Espagne allait s'y atteler.

"La réponse est oui ", a-t-il souligné en réponse à la question de savoir si l'Espagne allait avancer la date fixée pour atteindre les 2 % du PIB consacrés à la Défense, sans toutefois préciser de nouveau délai pour y parvenir.

Il a expliqué que c'est ce qu'il présentera au chef du Parti populaire (PP), Alberto Núñez Feijóo, et aux autres représentants des groupes parlementaires espagnols lors des réunions qu'il a annoncées quelques heures auparavant et qu'il tiendra jeudi prochain avec eux tous pour discuter de la situation en Ukraine et de la sécurité.

Il a également expliqué que lors du sommet de l'OTAN au Pays de Galles en 2014, en plus d'atteindre 2 % du PIB, deux autres critères ont été convenus, le premier étant l'investissement dans de nouvelles capacités pour l'armée, qui doit représenter 20 % des dépenses totales.

Le premier est l'investissement dans de nouvelles capacités pour l'armée, qui doit représenter 20 % des dépenses totales. Il a expliqué que l'Espagne se situe au-dessus de ce chiffre, à savoir 30 %.

Le deuxième critère est la participation aux missions de l'OTAN, et l'Espagne participe à toutes les missions, sauf celle du Kosovo.

Le 27 janvier dernier, le gouvernement espagnol a réaffirmé son engagement à porter les dépenses de défense à 2 % du PIB d'ici 2029, ce qui marque la tentative du pays qui consacre le plus faible pourcentage de son PIB aux dépenses de défense, soit 1,28 % en 2024, de suivre les efforts de réarmement des États membres de l'Alliance atlantique.